Est-ce difficile de devenir sophrologue ?
Devenir un sophrologue professionnel repose sur plusieurs facteurs, dont l'efficacité de la formation suivie, des qualités humaines et éthiques, ainsi qu'une expérience croissante au fil du temps. Cependant, le chemin vers la professionnalisation du sophrologue requiert également une ténacité, une volonté, et un engagement important, qui ne sont pas compatibles avec une approche dilettante privilégiant des apprentissages superficiels et des efforts inconstants.
Le sophrologue professionnel ne peut être assimilé à un amateur qui explore de manière superficielle différentes théories et expérimentations, survole la méthode, absorbe ce qui l'inspire, et délaisse ce qui le rebute. La simple récitation des Techniques de Relaxation Dynamiques ou l'utilisation excessive des termes du fondateur de la sophrologie ne suffisent pas à faire de quelqu'un un sophrologue professionnel !
Alors, comment devient-on sophrologue professionnel, et quelles sont les caractéristiques de cette activité exigeante qui confine à la passion ?
Le sophrologue professionnel peut exercer soit dans le cadre d'une activité salariée, soit en tant qu'indépendant. Les sophrologues salariés, comparables à des professionnels tels que les psychologues de l'éducation nationale, les assistantes sociales, ou les sages-femmes, ont suivi une formation complète et spécifique. Les sophrologues indépendants, en revanche, sont également des professionnels, mais ils endossent le rôle de chefs d'entreprise, ce qui implique une compréhension des aspects juridiques, comptables, et une capacité à promouvoir leur activité.
Le développement de l'activité d'un sophrologue professionnel nécessite des qualités de chef d'entreprise, telles que la maîtrise technique, le savoir-être en accord avec la méthode, et une personnalité affirmée. De plus, la légitimité du sophrologue professionnel repose sur une formation complète et vécue, lui permettant de se sentir fort et ancré dans ses compétences. La reconnaissance de la méthode sophrologique et la confiance en ses bénéfices contribuent également à cette légitimité.
Se sentir professionnel en sophrologie signifie reconnaître sa propre compétence, basée sur la passion, les ressentis, la connaissance de ses capacités, la gestion de ses limites, et la volonté de continuer d’apprendre. Même en dépit d'autres expériences et compétences transversales, le sophrologue peut ressentir le besoin d'être accompagné dans sa fonction de chef d'entreprise, en s'entourant d'une équipe de partenaires compétents, formant ainsi un réseau mutuellement bénéfique.
Pour en savoir plus sur le parcours pour devenir sophrologue professionnel, consultez notre article : Quelles études pour devenir sophrologie ?.
